Restauration de la configuration d’usine d’un Thomson SpeedTouch 510v4

Le Thomson SpeedTouch 510v4 est un modem utilisé par un grand nombre de FAI comme Orange dans mon cas. C’est un modem disposant d’une prise RJ11 pour être connecté à la ligne téléphone et ayant une prise RJ45 pour être relié à un routeur ou directement à un PC. Il dispose d’une interface web pour le configurer, et c’est à partir de cette interface qu’il est possible de le remettre avec sa configuration d’usine. Au cas où le modem n’est pas accessible, il est impossible de remettre à zéro le système … Il ne dispose pas non plus d’un bouton dédié à ça … Mais comment faire alors ?

Petite manipulation pour retrouver une Thomson SpeedTouch 510v4 fonctionnel :

  1. Commencer par s’assurer que le Thomson SpeedTouch 510v4 est éteint
  2. Presser rapidement le bouton de la face avant (bouton power)
  3. Dès que la LED Power/System de couleur verte clignote, appuyer à nouveau sur le bouton power rapidement
  4. La LED Power/System LED va s’arrêter de clignoter pour devenir verte tout le temps. Après 6 secondes, la LED va se remettre à clignoter, presser à nouveau le bouton power brièvement.
  5. Toutes les LED vont devenir vertes à nouveau
  6. Le Thomson SpeedTouch 510v4 va alors redémarrer et devrait revenir dans sa configuration d’usine. Pour le reconfigurer, il faudra connecter un ordinateur sur le port RJ45 a l’aide d’un câble croisé (un câble droit devrait fonctionner aussi)

Redimensionner le disque dur d’une machine virtuelle tournant sous Xen

Dans le cas où le manque d’espace se fait sentir sur une des machines virtuelles hébergée par Xen, sachez qu’il est possible d’augmenter son espace disque facilement.

Disque dur avec « fichier loopback »

La technique donnée ici est dans le cas où vous avez des disques durs dits « fichier loopback »

Nous commençons par créer un fichier temporaire de 1 Gio qui nous servira à augmenter la taille de notre disque dur par la suite.
dd if=/dev/zero of=/tmp/xen_disk_temp bs=1024k count=1000

Si ce n’est déjà fait, il faut stopper la machine virtuelle.
xm shutdown nom-de-la-machine

Ensuite, à l’aide du fichier créé précédemment, nous allons augmenter la taille de notre disque virtuel. Ici il ne va gagner que 1 Gio d’espace, pour plus, exécuter à nouveau la commande.
cat /tmp/xen_disk_tem >> /home/xen/domains/nom-de-la-machine/disk.img

Il est possible de faire une boucle pour automatiser le traitement. Ici nous allons augmenter la taille de 10 x 1 Gio.
for i in $(seq 1 10); do cat /tmp/xen_disk_tem >> /home/xen/domains/nom-de-la-machine/disk.img; done

On étend la partition pour profiter de la nouvelle taille disponible.
resize2fs -f /home/xen/domains/nom-de-la-machine/disk.img

Il est possible de procéder à une vérification du fichier loopback.
fsck.ext4 disk.img

Tout ceci fait, on peut maintenant redémarrer la machine et constater l’augmentation de l’espace disque.
xm create nom-de-la-machine

Disque dur LVM

Quant à LVM, la procédure est plus simple, il suffit d’utiliser les outils LVM mis à disposition. Ces opérations sont à exécuter machine virtuelle stoppée.

On augmente de 10 Gio le volume logique. Il est possible de mettre des valeurs négatives pour diminuer la taille.
lvresize -L +10g /dev/nom_du_groupe/nom_du_volume

On vérifie le volume logique.
e2fsck -f /dev/groupe1/nom_du_groupe/nom_du_volume

On étend la partition pour profiter de la nouvelle taille disponible.
resize2fs /dev/groupe1/nom_du_groupe/nom_du_volume

Désactiver le bip du BIOS lors du tabulation sous Linux

Vous êtes devenu un champion de la tabulation sur Linux, mais vous êtes déconcentré par ce fichu bip de BIOS strident. Heureusement il est possible de lui couper le sifflet simplement !

Pour cela, il faut éditer le fichier « /etc/inputrc » et aller décommenter la ligne contenant ceci
[generic]set bell-style none[/generic]

Il ne reste qu’à redémarrer l’ordinateur et apprécier la tranquillité.

MySQLDump ou comment sauvegarder des bases de données MySQL

En plus de fournir le serveur de gestion de bases de données, l’installateur de MySQL fournira un ensemble d’outils permettant aussi bien l’analyse que la réparation des bases de données. Ici, nous allons étudier la sauvegarde (appelée aussi « dump ») d’une base de données.

La procédure donnée est testée pour le serveur MySQL installé avec WAMP, il faudra juste adapter les chemins. Evidemment, WAMP dispose de PHPmyAdmin pour tout ce qui est de la gestion des bases, mais ici j’avais besoin d’un moyen pour automatiser la sauvegarde (à l’aide de tâches planifiées).

[powershell]E:\wamp\bin\mysql\mysql5.5.8\bin\mysqldump.exe -h localhost -u root -pMotDePasse -r "E:\Sauvegardes\Web\bdd\save-bdd.sql" maBDD[/powershell]

Supprimer un service Windows

Tout d’abord, avant d’entrer dans le vif du sujet, commençons par une petite présentation de ce qu’est un service sous Windows (ou sous tout système d’exploitation d’ailleurs …). Un service est un programme n’ayant pas besoin d’une session utilisateur, ni même l’intervention d’un utilisateur, pour s’exécuter, il est « autonome ».

Ouvrez une « invite de commandes » en tant qu’Administrateur, elle nous servira tout au long de la procédure.

Nous allons ouvrir la console de gestions des services, en saisissant « services.msc » dans la console

La console va s’ouvrir et afficher une longue liste de services …

Nous allons nous intéresser à un service. Ici je vais prendre le service nommé « TomTomHOMEService » pour exemple.

Mémorisez bien le nom du service, car il va nous être utile dans quelques secondes. L’orthographe et la casse comptent 😉

Fermez cette fenêtre, et retournez dans la console pour y saisir la commande suivante :

[powershell]sc delete "TomTomHOMEService"[/powershell]

Le message suivant devrait attester de la réussite de l’opération. Pour être sûr, vérifiez dans la console des services et appuyant sur la touche F5 de votre clavier.

Activer un thème WordPress via des instructions SQL

Cette technique pourra servir aux personnes voulant s’amuser avec SQL, ou bien comme moi, pour réparer un blog WordPress (version 3.1.2) affichant une jolie page blanche suite à l’installation ratée d’un thème …

Nous allons commencer par nous connecter sur la base de données contenant les tables de WordPress avec un utilisateur ayant des droits d’écriture/modification. Dans mon cas, je vais passer par l’interface web PhpMyAdmin, mais sachez qu’il est possible de faire toute la procédure en ligne de commandes (oui oui, les petites fenêtres noires avec des écritures blanches :))

Dans PhpMyAdmin, entrez les lignes suivantes après avoir cliqué sur l’onglet « SQL »

[sql]SELECT *
FROM wp_options
WHERE option_value LIKE ‘%nom-du-thème-activée%'[/sql]

Le résultat de cette requête devrait retourner ces 3 enregistrements :

option_id blog_id option_name option_value autoload
45 0 template nom-du-thème-activée yes
46 0 stylesheet nom-du-thème-activée yes
480 0 current_theme Nom du thème activée yes

Nous allons remplacer chacune des « option_value » par les valeurs par défaut à la sortie d’un installation du moteur WordPress. En gros, nous allons réactiver le thème « Twenty Ten », thème fourni dans WordPress 3.1.2 (sur la version 3.2, adapter avec « Twenty Eleven »).

Voici le résultat que nous devons atteindre :

option_id blog_id option_name option_value autoload
45 0 template twentyten yes
46 0 stylesheet twentyten yes
480 0 current_theme Twenty Ten yes

Il est possible de faire les modifications directement en cliquant sur le stylo à côté de chaque ligne afin d’éditer les valeurs, mais je laisse tout de même les requêtes SQL.

[sql]UPDATE wp_options SET option_value = ‘twentyten’ WHERE option_name = ‘template’
UPDATE wp_options SET option_value = ‘twentyten’ WHERE option_name = ‘stylesheet’
UPDATE wp_options SET option_value = ‘Twenty Ten’ WHERE option_name = ‘current_theme'[/sql]

Trouver le fabricant d’une carte réseau à partir de son adresse MAC

Chaque carte réseau, qu’elle soit filaire, Wi-Fi ou même Bluetooth, disposent d’une adresse unique dans le monde. Cette adresse de 48 bits est de la forme xx:xx:xx:yy:yy:yy où x et y sont des valeurs hexadécimales (c’est à dire qu’elles peuvent prendre une valeur comprise entre 0 et F). Les 24 premiers bits (donc x) servent à identifier le constructeur, alors que les 24 derniers servent d’identifiant.

Pour connaitre l’adresse MAC d’un périphérique, plusieurs options sont possible :

  • Une étiquette peut être présente sur le carton d’emballage, ou directement sur le l’équipement ;
  • Sur Windows, en utilisant la commande ipconfig /all
  • Sur Linux/Mac, en se exécutant la commande ifconfig

L’adresse MAC trouvée, il ne vous reste plus qu’à aller sur un des sites suivants (triés par ordre de préférence) :

  1. IEEE, l’organisme gérant l’attribution des adresses MAC – la base est donc souvent actualisée ;
  2. Mac Vendor Lookup, offre quelques services intéressants comme une API ou le fait de vérifier plusieurs adresses en même temps ;
  3. Coffer, premier trouvé, mais la base date de 2013 …

Note explicative pour utiliser le site de l’IEEE, il faut :

  • Choisir comme moi « All MAC (MA-L, MA-M, MA-S) » dans la liste déroulante ;
  • Cliquer sur la loupe en bout de ligne ;
  • Saisir la recherche dans « Filter results by search text », puis valider avec le bouton « Filter »
Aide pour lancer une recherche sur le site de l’IEEE

[MAJ – 01/09/2020] Ajout du site de l’IEEE + refonte de l’article
[MAJ – 02/03/2016] Ajout du site de MAC Vendor Lookup

Commandes utiles pour éléments réseaux Cisco

Voici un petit aide-mémoire des principales commandes pour travailler avec Cisco IOS (Interconnection Operating System). Nous y verrons comment attribuer à une interface une adresse IP, comment créer et peupler un VLAN, sans oublier un petit tour d’horizon pour utiliser les différents utilitaires pour faire du monitoring d’appareils Cisco.

Les commandes seront données sous la forme étendue, mais il faut savoir qu’il existe des « raccourcis ». La commande « enable » pourra aussi s’écrire simplement « en », pratique et rapide non ?

  1. Affecter une adresse IP à une interface réseau
    enable
    configure terminal
    interface FastEthernet 0/24
    ip address 192.168.1.1 255.255.255.0

Quelques sites utiles :

Convertir une borne Wi-Fi Cisco Aironet de type Lightweight en Autonomous

Commençons tout d’abord par expliquer la différence entre une borne Wi-Fi Lightweight et une borne Wi-Fi Automomous. La première requiert l’adjonction sur le réseau d’un nouvel équipement Cisco nommé WLC (Wireless LAN Controllers) qui permet de gérer les différentes bornes Aironet déployées ; il est le « cerveau » des bornes Wi-Fi, car c’est sur lui que toute la configuration du réseau sans-fil se passe. Lors du démarrage d’une borne, il tentera de contacter le serveur WLC sur le réseau pour récupérer sa configuration afin de fonctionner. Quand à la borne Wi-Fi dite Autonomous, c’est une borne qui se gère individuellement comme la plupart de ses semblables ; la configuration est donc stockée cette fois directement sur la borne.

Cisco a fait un design unique pour ces deux types de bornes car la partie matériel est commune aux deux, donc comment les identifier ? Facile ! Il suffit de regarder l’étiquette collée sur la borne pour y trouver son numéro de produit. Cette étiquette présentait la mention AIR-LAP1142N-E-K9 dans mon cas, je peux donc dire que c’est une borne Lightweight à cause de la portion de texte « LAP » ; dans l’autre cas, j’aurais eu « AP ».

Les explications données, nous pouvons à la pratique !

  1. Commençons par donner une adresse IP fixe à la carte réseau de l’ordinateur qui servira de serveur TFTP. L’adresse IP devra être comprise entre 10.0.0.2 et 10.0.0.30 et aura un masque réseau de 255.255.255.0,
  2. Il va nous falloir un serveur TFTP, si vous êtes sur Windows, je vous conseille TFTPD32
  3. Lancez TFTPD32, définissez un répertoire de travail et choisissez dans la liste l’adresse IP sur laquelle le serveur sera fonctionnel,
  4. Dans le répertoire précédemment défini, placez le fichier image à envoyer. Le fichier doit avoir un nom ressemblant à ceci c1140-k9w7-tar.124-25d.JA.tar,
  5. Renommer le fichier précédement en c1140-k9w7-tar.default pour un point d’accès 1140 series, c1130-k9w7-tar.default pour un 1130 series, etc … (cela revient donc à ne garder que la partie gauche avant le premier point),
  6. On règle à 30s le timeout du serveur TFTP, en allant dans Settings, puis dans l’onglet TFTP,
  7. Vérifier que le pare-feu et l’antivirus de l’ordinateur de l’ordinateur soient désactivés,
  8. Nous aurons besoin d’afficher les extensions des fichiers dans l’explorateur de fichiers Windows, si ce n’est pas fait rendez-vous dans Organiser > Options des dossiers et de recherche > Affichage, pour y décocher la case « Masquer les extensions des fichiers dont le type est connu »,
  9. Branchez un câble Ethernet (catégorie 5 au minimum) entre l’ordinateur et la borne,
  10. Si ce n’est pas fait, débrancher électriquement la borne,
  11. Pendant que vous maintenez enfoncé le bouton MODE de la borne, branchez-la électriquement,
  12. Restez appuyé jusqu’à temps que que la LED devienne rouge (entre 20 et 30 secondes) avant de relâcher le bouton,
  13. Patienter le temps que la borne redémarre et affiche une LED verte,
  14. En principe, vous devriez pouvoir vous connecter dessus avec le câble console afin de lui affecter une adresse IP. Vous pourrez ainsi vous connecter sur son interface web.

Pour plus d’informations, allez voir le guide suivant et si vous avez besoin de plus d’information surles points d’accès Lightweight voici la FAQ Cisco.

Réparer un fichier .pst considéré comme corrompu par Microsoft Office Outlook

Il peut arriver que l’archive contenant l’ensemble des messages d’un utilisateur utilisant Microsoft Outlook soit corrompu avec le temps, le logiciel ne manquera pas de vous le dire à grand coup de messages d’erreur … sachez qu’il existe un outil fourni par Microsoft pour tenter de corriger le problème, ne vous attendez pas à une baguette magique, mais c’est peut-être un moyen de réparer votre fichier !

Cette technique a été réalisée sur un poste ayant Windows 7 et Office 2010. Il faudra simplement adapter les chemins d’accès en fonction des cas.

Il faut se rendre dans le dossier d’installation de Microsoft Office, dans mon cas, il fallait aller dans « C:\Program Files\Microsoft Office\Office14 » pour y trouver un fichier nommé « SCANPST.EXE ». Lancez le pour obtenir la fenêtre suivante, il ne reste plus qu’à indiquer le chemin où se trouve le fichier .pst (toujours dans mon cas, « C:\Users\Mathieu\AppData\Local\Microsoft\Outlook ») et valider par Démarrer. Et voilà, l’opération est terminée, il ne reste plus qu’à croiser les doigts et espérer que le problème soit résolu au prochain lancement d’Outlook.